Ancien coopérant au Niger comme jeune agronome au cours des années 1960, F. Sigaut estime alors que tout ce qu’on lui a appris à l’école est à revoir : cette expérience joue donc un rôle important dans sa réorientation. Il estime qu’il faut d’abord étudier les pratiques humaines dans leur diversité, avant de prétendre proposer des solutions qui découleraient directement de la science agronomique. Il s’intéresse d’abord à l’Afrique et l’agronome adopte le regard de l’ethnologue qui s’efforce de voir et de comprendre, sans prétendre porter a priori des jugements. Il aime souvent prendre le contrepied de certaines idées reçues, comme la condamnation sans nuance de la jachère – qu’il ne faut surtout pas confondre avec la friche – ou des cultures sur brûlis, très économes en travail humain.
L’Afrique
1960 - Mémoire sur « La comptabilité agricole en Afrique Noire »
2000c) « Avant-propos » de Outils aratoires en Afrique
La Chine et nous
1989a) « La Chine, l’Europe et les techniques agricoles (Note critique) »
La jachère en Ecosse au XVIIIe siècle
1975a) « La jachère en Écosse au xviiie siècle : phase ultime de l’expansion d’une technique »
La moisson dans les Asturies
1980c) « Moissons sans faucilles : Asturies et Népal »
L’Inde et le Népal
1980(1) : “Report from a visit to India in December 1979”
1980(2) : Rapport de mission « Techniques agricoles » au Népal
1987(1) : " Outillages et techniques agricoles en Inde : étude bibliographique des sources "
Les Amériques
1976e) « Dynamique des systèmes culturaux traditionnels en Amérique tropicale. Rapport de synthèse »